Utilisation des réseaux sociaux par la Génération Z en 2025

Utilisation des réseaux par la Génération Z en 2025

Quel est le rapport de la nouvelle génération avec les réseaux sociaux ? Dans son enquête annuelle, Diplomeo, un site gratuit consacré à l’orientation et à la formation des étudiants, fournit des éléments de réponse. Cette recherche a été effectuée sur un échantillon de 444 jeunes, comprenant des filles et des garçons âgés de 16 à 25 ans. Cet article vous présente les points clés de l’enquête.

Instagram, Snapchat et TikTok sur le podium

Instagram, souvent perçu comme la plateforme sociale par excellence avec ses 2 milliards d’abonnés, attire de manière assez naturelle les jeunes. D’après l’étude menée par Diplomeo, 76 % des jeunes entre 16 et 25 ans l’utilisent, le positionnant comme le réseau social le plus prisé, devant Snapchat (63 %) et TikTok (60%).

Cependant, par rapport à l’édition précédente de l’enquête, on constate une diminution de la fréquentation sur ces trois plateformes : en 2023, Instagram avait 90 % d’utilisateurs dans cette tranche d’âge, contre 80 % pour Snapchat et 63 % pour TikTok. Selon Diplomeo, l’application ByteDance, qui traverse une phase sensible depuis le début de l’année, attire principalement les utilisateurs de moins de 20 ans.

LinkedIn, attirant 43% des personnes interrogées, suit derrière ce trio de tête et dépasse Pinterest, qui est utilisé par 40% des jeunes âgés de 16 à 25 ans. C’est un chiffre qui était raisonnablement attendu, étant donné que la Génération Z constitue le principal groupe d’audience de la plateforme visuelle d’inspiration ces derniers temps. Pour sa part, Facebook a du mal à reconquérir cette tranche d’âge, malgré ses tentatives de séduire un public plus jeune. Seulement 38% des jeunes âgés de 16 à 25 ans adoptent l’ancienne plateforme populaire auprès des Millennials. Elle précède X, qui est employée par 28 % des participants à l’enquête, et BeReal, qui rassemble 23 % des jeunes (comparativement à 29 % en 2023).

Bluesky, Mastodon et Yubo figurent parmi les plateformes les moins populaires, chacune recueillant moins de 5 % des participants. Threads, introduit par Meta en compétition avec X, a également du mal à prendre son envol : seulement 10 % des jeunes de 16 à 25 ans l’utilisent fréquemment.

Des plateformes peu à peu délaissées

Les jeunes se désintéressent-ils des médias sociaux ? Pas pour l’instant, comme le montre le temps quotidien qu’ils y investissent (voir ci-dessous). Bien que près de quatre personnes interrogées sur dix aient abandonné un réseau social durant l’année, ce phénomène semble plutôt circonscrit. Parmi les utilisateurs ayant pris cette décision, 32 % ont effacé leur compte X, un réseau social vulnérable à la désinformation, au cyberharcèlement et aux polémiques depuis son acquisition par Elon Musk. De plus, 31 % des utilisateurs qui partent viennent de TikTok, souvent critiqué pour son aspect addictif, tandis que 18 % sont issus de Facebook.

Selon Diplomeo, les jeunes expliquent ces désinstallations par une utilisation peu fréquente de l’application (51 %), sa nature consommatrice de temps (38 %) ou un désintérêt pour son contenu (37 %). Il arrive plus rarement que leur départ soit dû à un désaccord avec l’orientation du réseau (14 %) ou les opinions des utilisateurs de la plateforme (9 %). Il y a aussi ceux qui expriment le désir de mieux protéger leurs informations personnelles (6 %).

Les individus ayant un faible niveau de diplôme rencontrent plus de problèmes que ceux qui détiennent au moins un bac+4. 26 % des individus ayant un niveau d’éducation inférieur ou égal au baccalauréat éprouvent de grandes difficultés avec le numérique, comparativement à 7 % pour ceux qui détiennent un diplôme de niveau bac+4. Les employés faiblement qualifiés rencontrent des problèmes dès les compétences fondamentales, avec 44 % d’entre eux incapables de gérer les destinataires d’un courriel et 37 % qui ne savent pas comment placer un fichier dans un dossier spécifique.

Top 3 des réseaux sociaux les plus supprimés par les jeunes en 2025 © Diplomeo
Top 3 des réseaux sociaux les plus supprimés par les jeunes en 2025 © Diplomeo

Le temps d'écoute en augmentation

D’une à trois heures : c’est le temps qu’un jeune sur trois (35 %) consacre aux réseaux sociaux. Chez les jeunes âgés de 16 à 25 ans, 28 % y consacrent entre 3 et 5 heures par jour, tandis que 23 % passent plus de 5 heures sur cette activité.

Les réseaux sociaux, désormais intégrés au quotidien des 16 à 25 ans, sont principalement utilisés pour :

 

  • Discuter avec des amis : à hauteur de 75 %,
  • Se distraire et passer le temps : 68 %.
  • Se tenir à jour avec l’actualité : 66 %,
  • Trouver des informations pertinentes : 45 %,
  • Suivre ses artistes favoris : 32 %
  • 23 % : Partager des instants de la vie quotidienne avec ses proches.
 

L’étude menée par Diplomeo a également examiné les changements dans les comportements de recherche d’information chez les plus jeunes, souvent décrits comme en pleine transformation – avec une inclination pour des plateformes telles que TikTok, au détriment de Google. Il est vrai que certaines plateformes, telles qu’Instagram (51 %), YouTube (47 %), TikTok (38 %) ou LinkedIn (25 %), semblent séduire la génération plus jeune en matière d’information. Selon Diplomeo, Google demeure le moteur de recherche privilégié chez les jeunes.

En revanche, les seniors rencontrent des problèmes plus prononcés. Pour une large portion des employés de 55 ans et plus, « l’usage du numérique au travail demeure un challenge de tous les jours ». Un senior sur cinq est jugé autonome, et parmi eux, 39 % éprouvent de grandes difficultés.

Top 5 des recherches des jeunes sur les réseaux sociaux en 2025 © Diplomeo
Top 5 des recherches des jeunes sur les réseaux sociaux en 2025 © Diplomeo

Stress, perte de temps et cyberharcèlement affectent la génération actuelle

Selon une étude de Diplomeo, bien que les réseaux sociaux puissent favoriser l’acquisition de nouvelles aptitudes (40 %), le partage de contenus avec ses proches (51 %) ou la détente (44 %), ils ont aussi le potentiel d’affecter défavorablement la santé mentale. Les participants soulignent plusieurs effets nuisibles :

 

  • 63 % : nuit à leur concentration
  • 58 % : une perte de temps
  • 42 % : entraîne des comparaisons défavorables
  • 31 % : anxiété ou du stress
  • 29 % : exposent à des contenus choquants.
 

Plus troublant encore : 11 % des personnes interrogées affirment avoir été ciblées par du cyberharcèlement au moins une fois, et 4 % à maintes reprises. L’étude montre que la majorité des jeunes femmes sont victimes de harcèlement par leurs pairs (51%), tandis que les jeunes hommes sont plus souvent ciblés par des personnes qu’ils ne connaissent pas (50%). Ces actes délictueux se produisent principalement sur Instagram (41 %), la plateforme cherchant à contenir ce fléau, en particulier à travers le lancement de comptes pour adolescents. On constate également ce phénomène sur Snapchat (30 %), Facebook (20 %), X (12 %) et TikTok (9 %).

Heureusement, les victimes osent de plus en plus partager leur expérience : 38 % des victimes de harcèlement ont parlé à leurs parents, 33 % à des amis, 15 % ont signalé la situation à leur établissement scolaire et 16 % aux autorités appropriées. Environ 45 % des jeunes restreignent l’accès à leurs publications en rendant leur compte privé. Un réflexe particulièrement courant chez les femmes (57 % le pratiquent, comparativement à 33 % pour les hommes).

 

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