L’observatoire Pix des compétences digitales a réalisé une étude auprès de travailleurs français afin d’évaluer l’évolution de la transition numérique au sein du milieu professionnel.
Pix, un service public permettant aux citoyens d’évaluer et de perfectionner leurs compétences numériques, a réalisé une étude en se basant sur un échantillon de 1 900 participants, hommes et femmes, représentatif de tous les âges, niveaux d’éducation, régions et domaines d’activité, qu’ils soient dans le secteur public ou privé. Les participants ont eu la possibilité de faire une évaluation de leurs compétences et connaissances numériques en suivant un parcours Pix traditionnel.
Inegalite dans la maitrise du digital
D’après l’Observatoire Pix, environ 60 % des travailleurs en France n’ont pas les compétences fondamentales nécessaires pour exploiter le numérique dans leur activité quotidienne. Un chiffre plutôt préoccupant, vu l’accroissement de la transition digitale dans le domaine professionnel. Alors que seulement 15 % des Français parviennent à un niveau élevé, 20 % d’entre eux rencontrent de grandes difficultés avec le numérique. Néanmoins, une majorité considérable de professionnels manifeste un intérêt pour le perfectionnement des compétences digitales, étant donné que 85 % des intervenants souhaiteraient renforcer leurs aptitudes numériques.
Les cadres, eux aussi, rencontrent des difficultés face à la transformation numérique.
Malgré leur plus grande autonomie dans l’usage du numérique, les cadres ne sont que rarement dotés d’un haut niveau de compétence dans ce domaine, alors qu’ils sont en première ligne pour guider leurs employés durant la transition numérique des entreprises. Effectivement, 55 % de ceux-ci sont indépendants, mais seulement 31 % possèdent un niveau élevé. Cependant, certaines lacunes demeurent : 31% des personnes ne sont pas capables de calculer une moyenne à l’aide d’un tableur et 80% d’entre elles ne savent pas évaluer la fiabilité de diverses sources d’information.
Les résultats de l’étude montrent que la maitrise des compétences numériques reste perfectible pour les cadres. Ces compétences sont pourtant essentielles : elles apparaissent dans le top 20 des compétences les plus demandées pour près des trois quarts des 445 métiers cadres recensés sur le site de l’Apec, relate Hélène Garner, directrice des Données et Études de l’Apec.
Les individus ayant un faible niveau de diplôme rencontrent plus de problèmes que ceux qui détiennent au moins un bac+4. 26 % des individus ayant un niveau d’éducation inférieur ou égal au baccalauréat éprouvent de grandes difficultés avec le numérique, comparativement à 7 % pour ceux qui détiennent un diplôme de niveau bac+4. Les employés faiblement qualifiés rencontrent des problèmes dès les compétences fondamentales, avec 44 % d’entre eux incapables de gérer les destinataires d’un courriel et 37 % qui ne savent pas comment placer un fichier dans un dossier spécifique.
Une meilleure compétence chez les jeunes
Les salariés âgés de 15 à 34 ans sont deux fois moins susceptibles que l’ensemble des travailleurs (20 %) de rencontrer d’importantes difficultés avec le numérique (9 %). Ils montrent en particulier une certaine compétence dans certains domaines, tels que ceux liés aux médias sociaux (80 %) ou aux algorithmes (42 %).
En revanche, les seniors rencontrent des problèmes plus prononcés. Pour une large portion des employés de 55 ans et plus, « l’usage du numérique au travail demeure un challenge de tous les jours ». Un senior sur cinq est jugé autonome, et parmi eux, 39 % éprouvent de grandes difficultés.
Les cadres, eux aussi, rencontrent des difficultés face à la transformation numérique.
Malgré leur plus grande autonomie dans l’usage du numérique, les cadres ne sont que rarement dotés d’un haut niveau de compétence dans ce domaine, alors qu’ils sont en première ligne pour guider leurs employés durant la transition numérique des entreprises. Effectivement, 55 % de ceux-ci sont indépendants, mais seulement 31 % possèdent un niveau élevé. Cependant, certaines lacunes demeurent : 31% des personnes ne sont pas capables de calculer une moyenne à l’aide d’un tableur et 80% d’entre elles ne savent pas évaluer la fiabilité de diverses sources d’information.
Les résultats de l’étude montrent que la maitrise des compétences numériques reste perfectible pour les cadres. Ces compétences sont pourtant essentielles : elles apparaissent dans le top 20 des compétences les plus demandées pour près des trois quarts des 445 métiers cadres recensés sur le site de l’Apec, relate Hélène Garner, directrice des Données et Études de l’Apec.
Les individus ayant un faible niveau de diplôme rencontrent plus de problèmes que ceux qui détiennent au moins un bac+4. 26 % des individus ayant un niveau d’éducation inférieur ou égal au baccalauréat éprouvent de grandes difficultés avec le numérique, comparativement à 7 % pour ceux qui détiennent un diplôme de niveau bac+4. Les employés faiblement qualifiés rencontrent des problèmes dès les compétences fondamentales, avec 44 % d’entre eux incapables de gérer les destinataires d’un courriel et 37 % qui ne savent pas comment placer un fichier dans un dossier spécifique.
Une meilleure compétence chez les jeunes
Les salariés âgés de 15 à 34 ans sont deux fois moins susceptibles que l’ensemble des travailleurs (20 %) de rencontrer d’importantes difficultés avec le numérique (9 %). Ils montrent en particulier une certaine compétence dans certains domaines, tels que ceux liés aux médias sociaux (80 %) ou aux algorithmes (42 %).
En revanche, les seniors rencontrent des problèmes plus prononcés. Pour une large portion des employés de 55 ans et plus, « l’usage du numérique au travail demeure un challenge de tous les jours ». Un senior sur cinq est jugé autonome, et parmi eux, 39 % éprouvent de grandes difficultés.
